Les supports auxquels nous sommes confrontés tous les jours (journaux, magazines, télévision, affiches publicitaires…) répondent généralement à des critères d’efficacité en matière de design visuel.
Ceci est le résultat d’une recherche d’efficacité maximale en termes de transmission et de mémorisation de l’information.
Les règles suivantes sont essentielles à la construction d’un support visuel efficace.
Le contraste
Contraste signifie différence : dans les diapositives, les différences doivent être nettes, et non pas subtiles.
Le contraste est ce qui frappe l’œil.
Vous pouvez établir toutes sortes de contrastes :
Par le choix des couleurs (sombre et clair, chaud et froid) ;
Par la mise en forme du texte (police avec et sans serif, gras et normal) ;
Par la position des éléments (hauts et bas, isolés et groupés).
L’exploitation du contraste vous aidera à créer une composition dans laquelle un élément est mis en relief.
L’équilibre
L’équilibre est primordial dans une composition. Une mise en page équilibrée possède un seul message (clarté), un point de départ, guide l’observateur. Il n’y a pas de confusion. La hiérarchie est évidente, les éléments sont répartis harmonieusement.
Les compositions symétriques sont axées sur un axe vertical central. Elles sont statiques et donnent une impression de stabilité. Les compositions asymétriques sont moins formelles et plus dynamiques.
On peut donner de l’équilibre et de la clarté à une composition par l’emploi judicieux du vide.
La répétition
La répétition est le réemploi d’éléments similaires dans toute la présentation.
La répétition de certains éléments dans une diapositive ou dans toute une série donne une impression nette d’unité et de cohérence.
Le principe de répétition dicte le réemploi d’objets similaires dans la composition.
Ainsi la présence d’un même arrière-plan et de la même typographie donne une homogénéité à vos diapositives.
L’alignement
Tandis que la répétition vise à obtenir une unité sur un ensemble de diapositives, l’alignement vise à obtenir une unité parmi les éléments d’une même diapositive.
Chaque élément est connecté à un autre élément via une ligne invisible. Le principe d’alignement permet de dégager une harmonie liée à un agencement logique, équilibré et structuré des objets.
La Hiérarchie
Un auditoire traite la hiérarchie presque aussi vite que le contraste.
La hiérarchie visuelle définit la structure qui se forme quand un système relationnel s'applique à une série d'éléments.
Un exemple simple est la relation entre un titre et un corps de texte. En termes hiérarchiques, le titre est le parent et le texte est l'enfant.
Taille et emplacement sont utilisés en synergie pour indiquer une importance décroissante qui part d’en haut à gauche pour aller en bas.
Espace blanc
Les éléments visibles d'une diapo sont ceux qui attirent le plus l'œil. Il est, cependant, indispensable d'apporter le même soin à la quantité d'espace blanc. On l'appelle aussi vide, espace négatif ou espace libre.
L'espace blanc n'est pas forcément blanc. C'est l'espace non utilisé d'une diapo. Il peut s'agir des zones vides qui séparent les éléments ou d'un effet dramatisant donné à un élément placé dans un grand espace.
Les présentateurs novices pensent souvent que l'espace blanc est superflu — surtout quand ils veulent intégrer, en dépit de leur densité, des montagnes de contenus "trop importants" pour être dilués ou simplifiés. L'espace blanc ne véhiculant, par définition, aucune information, quel mal y a-t-il à le remplir ? Le mal est que l'auditoire trouve ces diapos difficiles à appréhender.
Le Flux
Organiser vos diapositives pour guider l’œil des participants de manière évidente.
Les images peuvent servir à guider le regard de l’observateur vers les éléments les plus importants de la diapositive.
Si vous utilisez des photos de personnes, prenez garde qu’elles ne semblent pas pointer vers une direction contraire à ce que vous voulez mettre en avant.
Gérald VIGOUROUX
Formateur Consultant Concepteur
Diapo Designer
https://www.geraldvigouroux-formation.com/diapo-design